Des questions ?
Quand consulter ?
Prendre conscience qu’une difficulté devient durable ou est récurrente dans notre vie, et que nos ressources intérieures et le soutien de nos proches ne suffisent pas pour y faire face peut être douloureux à accepter.
La décision de consulter un professionnel pour se faire aider est, de ce fait, courageuse.
Une fois ce cap franchi, l’essentiel est d’être dans une démarche de changement face à un mal être ou une souffrance entravant sa qualité de vie.
Pourquoi consulter ?
Les situations à l’origine d’une consultation psychothérapeutique sont singulières et intime.
Les difficultés qui y amènent sont diverses et variées : Elles peuvent être émotionnelles (anxiété, dépression, difficulté dans la gestion des émotions ou du stress, manque de confiance et/ou d’estime de soi…), relationnelles (difficultés dans son couple et/ou dans la sphère familiale ou professionnelle, sentiments d’inadaptation ou d’adaptation de surface, d’exclusion ou de solitude, de frustration, hypersensibilité, impulsivité, colères excessive…), ou physiologiques (fatigue permanente, troubles du sommeil, troubles des conduites alimentaires, difficultés sexuelles…).
Mais aussi…
Il peut également s’agir d’une épreuve telle une séparation ou un deuil, une maladie grave, un licenciement… ou une période de vie particulière (grossesse ou difficulté rencontrée dans ce projet : parcours PMA ou autres, reconversion professionnelle, départ à la retraite…) qui vous bouleverse ou implique un changement de regard et une remise en question de votre mode de vie.
Il se peut aussi que vous ressentiez un malaise diffus et que vous ayez l’ impression de répéter inlassablement les mêmes expériences insatisfaisantes.
Dès lors qu’une situation ou un ressenti est source de souffrance pour vous et/ou votre entourage, il n’y a pas de bonnes ni de mauvaises raisons de consulter.
Ensemble, nous essaierons de comprendre les mécanismes qui activent des pensées, émotions et comportements qui vous sont pourtant préjudiciables, de dénouer les nœuds qui vous entravent et de trouver des solutions pour un mieux être.
Comment choisir un thérapeute ?
On peut éprouver le besoin d’une aide psychologique mais ne pas savoir vers qui se tourner. Voici quelques repères pour vous aider à vous retrouver dans la « jungle des psys » !
Le psychologue ?
Le psychologue est un professionnel qui a suivi une formation universitaire longue (minimum 5 ans) et obtenu un Master 2 en psychologie. Le titre est protégé depuis la loi du 22 juillet 1985, son usurpation donnant lieu à des poursuites. En outre, l’article 57 de la loi du 4 mars 2002 donne l’ obligation aux psychologues de s’inscrire sur les listes ADELI. Chaque psychologue doit donc être en mesure de produire un numéro ADELI délivré par l’Agence Régionale de Santé (ARS), ce qui protège les patients d’un exercice illégal de la profession.
Diverses spécialités existent : psychologie clinique, psychologie du développement, psychologie sociale, neuropsychologie etc… Tous les psychologues ne sont pas thérapeutes : Seuls les psychologues cliniciens dans la mesure où ils ont suivi une formation théorique en psychopathologie complétée par une pratique de terrain, peuvent prétendre au titre de psychothérapeute.
Le psychologue n’étant pas médecin, ne peut prescrire de médicament. Un suivi en parallèle avec le médecin traitant ou un psychiatre peut, dans certains cas, s’avérer complémentaire.
Le psychiatre ?
Le psychiatre est un médecin qui a suivi une spécialisation dans le diagnostic et le traitement des troubles mentaux. Il est donc habilité à prescrire des médicaments (dont les psychotropes). Il peut également faire usage du titre de psychothérapeute.
Le psychanalyste ?
Le psychanalyste est une personne ayant elle-même suivi une psychanalyse, puis une analyse didactique et une formation au sein d’un institut de psychanalyse. Il propose au patient une méthode d’investigation psychologique, la cure analytique, visant à élucider la signification inconsciente des conduites et dont le fondement se trouve dans la théorie de la vie psychique formulée par Freud. Attention : Ce titre n’a pas de reconnaissance légale.
Le psychothérapeute ?
Le titre de psychothérapeute est réglementé depuis 2010. Il est réservé aux médecins (psychiatres ou non) et aux psychologues cliniciens ; les autres psychologues ainsi que les psychanalystes se doivent de compléter leurs parcours par une formation théorique en psychopathologie clinique de 400 h minimum et d’une expérience de terrain via un stage d’au-moins 5 mois. Il n’existe pas d’exigence légale de formation longue à une ou plusieurs approches thérapeutiques. Les bénéficiaires du titre sont tenus de s’inscrire dans le registre national des psychothérapeutes.
Le psychopraticien ?
Le psychopraticien est une personne qui a une pratique professionnelle de thérapeute sans être ni psychologue, ni psychiatre, ni psychanalyste et qui ne peut prétendre au titre de psychothérapeute. Terme consensuel choisi par la plupart des associations de formation à diverses thérapies, la prudence est donc de mise…